Bonjour,
Ce texte est en fait une "réactualisation" d'un ancien texte que j'avais écris en 2009. Il s'agit d'un autobiographie très simple et rapide, les grandes lignes, et encore..
Voici le texte d'origine qui date de 2009 :
Etant donné que le premier couplet de ce texte est l'un des meilleurs des anciens que j'ai écris, je me suis toujours dis que je l'enregistrerai un jour, en le réécrivant pour le remettre au "goût du jour".
Le passage du film "La ligne vert" à la fin, est un hommage à ce film vraiment marquant que j'ai beaucoup apprécié.
Niveau timming, je me suis surpassé. J'ai enregistré ce morceau jeudi matin et après 2 longues journées je l'ai terminé samedi au matin. En général, le découpage et le mixage prend une semaine.
Voilà, on entre dans un autre domaine, plus personnel, avec ce texte. Cependant ce n'est pas surprenant car en réalité la majorité de mes textes sont aussi personnel et "profond". Disons que celui-ci n'est qu'un aperçu, un simple essai pour voir si j'arrive à maîtriser ce genre de texte. Je pense que oui, même s'il me manque encore quelques détails à peaufiner.
A vous de me dire ce que vous en pensez. Je vous remercie d'avance pour vos remarques. Bon écoute.
Ce texte est en fait une "réactualisation" d'un ancien texte que j'avais écris en 2009. Il s'agit d'un autobiographie très simple et rapide, les grandes lignes, et encore..
Voici le texte d'origine qui date de 2009 :
Le passé décomposé
Seul dans ma vie, je n’ai qu’une feuille, un stylo
J’écris ma peine, ma douleur, le poids se pèse en kilos
Depuis tout petit, toujours au fond, toujours isolé
Les gens ne me remarque pas et continue à m’ignorer
Très vite, on m’attribue le titre d’enfant à problème
Vé-nèr parce que j’ai l’impression que personne ne m’aime
Moi qui, inconscient croyais enfin me faire des amis
Jusqu’au jour où je découvre que se sont mes ennemis
Aveugle, j’ai compris trop tard que la confiance est un mirage
Jamais sérieux, j’ai toujours la tête dans les nuages
Et ouais, j’suis le bon à rien, parfois même l’incapable
Souvent la cause des problèmes, c’est de tout que je suis coupable
Alors les années passent, je l’avoue j’ai honte de ma réput’
En moi, j’me sens mal alors je traite cette vie de pute
Tête de parano parce que, pour certain je n’suis pas normal
Faut-il tous se ressembler ? A trop y penser j’en dors mal
Petit à petit, j’m’autodétruis et les regards disparaissent
Perdu dans ce monde si vaste, il n’y a que la douleur qui reste
Tu sais, c’est caché derrière un mur que mon cœur souffre
Pace que nan, il n’est pas en pierre, il disparait en un souffle
Les phrases se mélangent, les rimes se croisent en tous sens
Comme le feu, je suis incontrôlable une fois allumé à l’essence
REFRAIN
Voici mon passé, le passé décomposé
On participe au présent, on ne participe plus au passé
On pense pouvoir oublier, on pense que tout disparait
Mais au final, crois-moi, le temps n’a rien effacé
Le passé décomposé, un avenir détruit
Et ouais, j’ai récolté la semence de mes conneries
Aujourd’hui, sans avenir parce que têtu depuis tout petit
Alors condamné, j’en ai plus rien à foutre de cette vie
Aujourd’hui, je fais du rap, j’écris des textes par milliers
Mais c’est pas ça qui m’aidera à trouver des billets
De caractère agressif tu sais, je n’suis pas méchant
Mais, peu importe ce que je dis car on ne change pas les gens
Les soucis s’accumulent, le temps passe mais jamais nos erreurs ne s’effacent
Tu sais, les blessure cicatrisent et laissent toujours des traces
La vie ne m’a pas gâtée, elle m’a considéré comme un échec
A quoi bon la vouloir si elle incinère tous tes chèques
Les espoirs c’est comme les belles villas, ce n’est qu’un rêve
Moi, sans vie depuis un bâille, j’m’en bats les couilles si je crève
Ouais, je sais de quoi j’parle, la mort et moi amis de longue date
Et c’est pas elle qui m’fais peur, c’est ces guerres qui éclatent
Parce que le plus précieux, c’est pas ta vie, c’est ce que t’en fait
Crois moi, que le bonheur tu n’le trouveras pas dans un pré
Alors j'ai fini par croire que cette vie n'est pas la mienne
Toujours violent, toujours dangereux, je suis mi-rage mi-haine
Pour les autres, ce genre de discours est qualifié de suicidaire
Mais inutile de les résonner, c’est comme ça qu’ils me considèrent
Ouais, je l’avoue à l’époque j’me suis perdu, j’ai pété un câble
Tranchant à vif entre l’avis du bien et du diable
Alors, considéré comme dangereux on m’a enfermé comme un chien
Camisolé parce que pour eux j’étais l’être malsain
Depuis j’m’en suis remis, mais les séquelles ne partent pas
Voilà pourquoi j’suis sur les nerfs à chaque fois
La vie suit son cours, les visages défilent
Oublié sur le chemin, c’est comme si j’étais mis au défi
REFRAIN
Voici mon passé, le passé décomposé
On participe au présent, on ne participe plus au passé
On pense pouvoir oublier, on pense que tout disparait
Mais au final, crois-moi, le temps n’a rien effacé
Le passé décomposé, un avenir détruit
Et ouais, j’ai récolté la semence de mes conneries
Aujourd’hui, sans avenir parce que têtu depuis tout petit
Alors condamné, j’en ai plus rien à foutre de cette vie
Depuis tous petit, toujours solitaire alors j’vois l’bonheur dans l’argent
Mais les problèmes arrivent, altercations avec des agents
Pendant que les chiens, dans leurs assiettes bouffent leurs festins
Les autres galèrent, nœud dans l’intestin pour pouvoir suivre son destin
Le cœur souffrant, l’esprit triste et mélancolique
Je trouve refuge dans l’alcool sans autant être alcoolique
2009, je refais ma vie, j’prends un nouveau départ
Des souvenirs, des rires à jamais gravé dans ma mémoire
Mais malheureusement, chaque bonne chose à une fin
En 2010, j’me retrouve là, j’ai ramassé la peine au pied du sapin
Je regarde autour de moi, petit à petit les gens s’éloignent
Depuis trop longtemps je porte ce fardeau, voilà pourquoi aujourd’hui je témoigne
Et ouais, ce sont mes meilleurs souvenirs qui font le plus mal
Me rappelais de ces bon moment sa me fout le cœur en larme
A force j’en suis conscient, je me détruis, je me condamne
Mais tu sais le bonheur noyé, on repêche pas sa vie avec une canne
Ce soir, seul, j’écris sur une feuille avec un stylo
Parce que tu sais, j’me prends pour un grand mais je n’ai pas le niveau
Autour de moi, je vois cette pute qui s’en va, ma vie qui se froisse
Alors tu peux comprendre que comme l’hiver je reste un peu froid
J’m’autodétruis, comme un con, sans but précis
Et j’ai vu disparaître tous ce que j’ai construit
Depuis toujours, sombrant dans la solitude
Mais ne vous inquiétez pas, moi, j’ai pris l’habitude
Après le passé composé, j’te présente mon passé décomposé
Difficile est la vie quand tu lui es opposé
Etant donné que le premier couplet de ce texte est l'un des meilleurs des anciens que j'ai écris, je me suis toujours dis que je l'enregistrerai un jour, en le réécrivant pour le remettre au "goût du jour".
Le passage du film "La ligne vert" à la fin, est un hommage à ce film vraiment marquant que j'ai beaucoup apprécié.
Niveau timming, je me suis surpassé. J'ai enregistré ce morceau jeudi matin et après 2 longues journées je l'ai terminé samedi au matin. En général, le découpage et le mixage prend une semaine.
Voilà, on entre dans un autre domaine, plus personnel, avec ce texte. Cependant ce n'est pas surprenant car en réalité la majorité de mes textes sont aussi personnel et "profond". Disons que celui-ci n'est qu'un aperçu, un simple essai pour voir si j'arrive à maîtriser ce genre de texte. Je pense que oui, même s'il me manque encore quelques détails à peaufiner.
A vous de me dire ce que vous en pensez. Je vous remercie d'avance pour vos remarques. Bon écoute.
Dernière édition par Nosta30 le Dim 10 Aoû - 16:04, édité 2 fois