Thème sur le débarquement de Normandie. Thème qui m'a toujours tenu particulièrement à cœur, dans la mesure où de nombreuses vies humaines se sont sacrifiées pour délivrer un pays, qui n'était pas le leur, de la domination nazi.
Jour J
6 juin 1944, soldat de la première division d’infanterie
Notre embarcation fait route vers les côtes de Normandie
Des soldats, à peine plus âgés que moi très jeunes pour beaucoup
Ignorant qu’ils sont partit avec déjà la corde au cou
Certains d’entre eux prient, pleurent ou on le mal de mer
Mais pas un mot ne vient troubler cette si lourde atmosphère
Au loin on entend les hurlements, les bombardements
Les mitrailleuses allemandes pour faire face au débarquement
6 heures 30, nous sommes les premiers de cette vague d’assaut
À l’assaut des vagues, espérant arriver en un seul morceau
Mon arme, qui sait si j’aurai le temps de m’en servir
Ou si je serai criblé de balles avant d’avoir vu l’ennemi
Le ciel est gris, la pluie tombe et le vent se déchaîne
Un peu comme si tous les éléments souhaitaient notre défaite
Je rêve d’un peu d’espoir, du moins s’il en reste
Et malgré ça le silence règne…
Soudain, je sens que notre barge LCA touche à terre
Pour la plupart d’entre nous la plage sera notre cimetière
Tandis que l’écoutille s’abaisse, la pression monte
Et en quelques secondes tout le monde s’effondre
Après que des rafales de balles eurent défoncées leur casque
Et que dans la foulé elles leur aient déchiquetées leur crâne
Je n’entends pas le moindre de leurs hurlements
Pas le moindre de leurs cris sans doute parce qu’ils n’en ont pas eu le temps
Plusieurs de mes camarades s’écroulent sur le sol
Alors que les MG42 tonnent que les balles de 7.92 volent
La plage est encore loin, environ vingt mètres devant
Il faut se jeter à l’eau en contrant les balles les vagues et le vent
Se débattant corps et âme pour atteindre la terre ferme
En espérant évidement que la mort nous laisse faire
Malgré cette courte distance nombreuses sont les pertes
Un tir de mortier en emporte deux trois ou quatre peut être
Que sais-je, je n’ai vu que des membres partir en éclat
Comme si un être humain se disloquait en un claquement de doigt
Nous sommes parmi les premiers à fouler cette plage
Mais sous cette pluie de balles elle perd vite tout son charme
Aucun abri si ce n’est quelques pièges anti-char
Hérissant toute la côte des hérissons tchèques ici et là
À couvert derrière l’un d’entre eux je fais face à la mer
Et j’observe, des hommes debout d’autre face contre terre
Mais ceux qui courent tombent comme des dominos
Autour de moi les balles sifflent les hommes meurt s’en est trop
C’est l’horreur, le chaos, et même si parfois la nuit je me couche tard
Jamais je n’aurais imaginé vivre un tel cauchemar
Une pensée pour ma famille, une autre pour ma femme
Celle pour qui je vis celle à qui j’ai déclaré ma flamme
Chérie, je ne reviendrai pas donc n’attends pas mon retour
Attends cette lettre qui t’annonceras mon décès en ce jour
Ton absence, si tu savais comme tu me manques
J’aimerai être auprès de toi te serrer fort dans mes bras mon ange
Malheureusement la mort va bientôt nous séparer
Je le sais, car le dernier de mes espoirs vient de s’envoler
Soudain un homme arrive devant moi et m’impose d’aller combattre
Avant que son visage n’explose criblé de balle
Alors la fureur plus que le courage s’empare de mon être
Je me relève, décidé à mourir fier comme un homme honnête
Sur la falaise j’aperçois un bunker d’où proviennent les tirs
Rapidement pris pour cible aucune chance que je m’en tire
Tandis, que les impacts de balle frappent le sable et se rapprochent
Je pointe mon fusil en direction du blockhaus le plus proche
Dans un geste de désespoir sans doute, car à cette distance
Atteindre l’artilleur c’est perdu d’avance je n’ai aucune chance
Quand tout à coup, une balle vient me déchirer l’épaule
Puis brutalement, dans la foulé je m’en prends deux autres
Je tombe les genoux à terre, avant qu’une dernière traverse mon corps
Et dans mon dernier souffle je sens les derniers battements de mon cœur
Jour J
6 juin 1944, soldat de la première division d’infanterie
Notre embarcation fait route vers les côtes de Normandie
Des soldats, à peine plus âgés que moi très jeunes pour beaucoup
Ignorant qu’ils sont partit avec déjà la corde au cou
Certains d’entre eux prient, pleurent ou on le mal de mer
Mais pas un mot ne vient troubler cette si lourde atmosphère
Au loin on entend les hurlements, les bombardements
Les mitrailleuses allemandes pour faire face au débarquement
6 heures 30, nous sommes les premiers de cette vague d’assaut
À l’assaut des vagues, espérant arriver en un seul morceau
Mon arme, qui sait si j’aurai le temps de m’en servir
Ou si je serai criblé de balles avant d’avoir vu l’ennemi
Le ciel est gris, la pluie tombe et le vent se déchaîne
Un peu comme si tous les éléments souhaitaient notre défaite
Je rêve d’un peu d’espoir, du moins s’il en reste
Et malgré ça le silence règne…
Soudain, je sens que notre barge LCA touche à terre
Pour la plupart d’entre nous la plage sera notre cimetière
Tandis que l’écoutille s’abaisse, la pression monte
Et en quelques secondes tout le monde s’effondre
Après que des rafales de balles eurent défoncées leur casque
Et que dans la foulé elles leur aient déchiquetées leur crâne
Je n’entends pas le moindre de leurs hurlements
Pas le moindre de leurs cris sans doute parce qu’ils n’en ont pas eu le temps
Plusieurs de mes camarades s’écroulent sur le sol
Alors que les MG42 tonnent que les balles de 7.92 volent
La plage est encore loin, environ vingt mètres devant
Il faut se jeter à l’eau en contrant les balles les vagues et le vent
Se débattant corps et âme pour atteindre la terre ferme
En espérant évidement que la mort nous laisse faire
Malgré cette courte distance nombreuses sont les pertes
Un tir de mortier en emporte deux trois ou quatre peut être
Que sais-je, je n’ai vu que des membres partir en éclat
Comme si un être humain se disloquait en un claquement de doigt
Nous sommes parmi les premiers à fouler cette plage
Mais sous cette pluie de balles elle perd vite tout son charme
Aucun abri si ce n’est quelques pièges anti-char
Hérissant toute la côte des hérissons tchèques ici et là
À couvert derrière l’un d’entre eux je fais face à la mer
Et j’observe, des hommes debout d’autre face contre terre
Mais ceux qui courent tombent comme des dominos
Autour de moi les balles sifflent les hommes meurt s’en est trop
C’est l’horreur, le chaos, et même si parfois la nuit je me couche tard
Jamais je n’aurais imaginé vivre un tel cauchemar
Une pensée pour ma famille, une autre pour ma femme
Celle pour qui je vis celle à qui j’ai déclaré ma flamme
Chérie, je ne reviendrai pas donc n’attends pas mon retour
Attends cette lettre qui t’annonceras mon décès en ce jour
Ton absence, si tu savais comme tu me manques
J’aimerai être auprès de toi te serrer fort dans mes bras mon ange
Malheureusement la mort va bientôt nous séparer
Je le sais, car le dernier de mes espoirs vient de s’envoler
Soudain un homme arrive devant moi et m’impose d’aller combattre
Avant que son visage n’explose criblé de balle
Alors la fureur plus que le courage s’empare de mon être
Je me relève, décidé à mourir fier comme un homme honnête
Sur la falaise j’aperçois un bunker d’où proviennent les tirs
Rapidement pris pour cible aucune chance que je m’en tire
Tandis, que les impacts de balle frappent le sable et se rapprochent
Je pointe mon fusil en direction du blockhaus le plus proche
Dans un geste de désespoir sans doute, car à cette distance
Atteindre l’artilleur c’est perdu d’avance je n’ai aucune chance
Quand tout à coup, une balle vient me déchirer l’épaule
Puis brutalement, dans la foulé je m’en prends deux autres
Je tombe les genoux à terre, avant qu’une dernière traverse mon corps
Et dans mon dernier souffle je sens les derniers battements de mon cœur