par Si seulement...
Dans vos relations, il n'avait pas eu l'impression d'être le sale môme,
il n'aurait pas bâtît son monde... en croyant être ce sale monstre,
si ne serait-ce qu'un seul moment, tu ne l'ait pas laissé salement seul,
s'abandonner à un serment thug, quand s'amoncelait le sel d'son seum.
Tu l'as laissé seul en scelle, se débattre entre l'isolement et l'insolence,
ne pas assumer son rôle de parent... c'est catapulter un enfant dans la souffrance,
voila c'que j'pense, ton insouciance était un vol, une manière de faire la belle,
pire que l'appel d'tes scènes de violence ordinaire, et des pleurs sans violoncelle.
Oui, si seulement...
Sans père, il n'avait pas en plus appris les additions en y rajoutant des peines,
finissant sans repères, en perte, sa déveine se multipliant à ta puissance haine,
et sache que l'paradis devrait être dans l'regard d'une mère, mais t'es qu'un jardin d'chrysanthèmes,
tu l'as oublié, enfoncé dans un puits sans thème, à croire que quand son malheur est bruyant : t'aimes.
A 6 ans il a eu une enfance anormal, normalement l'amour d'une mère n'est pas une fable,
embrassé que par de grandes larmes, devenu mauvais car enlacé que dans de grands drames,
et sache que dans l'brassier de l'impureté même l'innocence noircie comme les opales,
et qu'si il accorde peut sa confiance aux femmes, c'est que de l'Homme il n'en est que l'ombre pale.
Si seulement...
l'amour tu lui avait appris, il n'aurait pas poussé un enfant à faire le grand huit dans l'vide,
ni percé un crane avec un grand crayon gris, son âme aurait eu une autre couleur de mine,
et qu'pour un blouson par terre aussi, son meilleur pote n'aurait pas une balafre d'amis à vie,
qu'il aurait été un garçon normal, sans crise de folie, et sans prise de tête avec la police.
il ne rentrait pas dans l'cadre, car il n'avait pas appris à s'tordre la bouche pour esquiver un sourire,
sans carte pour l'avenir, il ne sait que s'battre, une bataille où il ne gagne que l'équité à souffrir,
oui c'était pas l'plus sage, car embuches et embuscades font qu'il n'a qu'en bouche le crade,
le coeur derrière des palissades, dans la nuit noir, il traine en pucheca à l'age où on porte l'cartable.
Oui, si seulement...
du CP au CM2, tu ne l'avait pas laisser passé moins de temps en classe qu'au CMPE,
car Abuzé comme il est devenu teigneux, il a vite compris que le System D paye mieux,
tu l'as abandonné dans leur cage, avec des mots ils ont essayés de l'déchirer comme des lions,
ces canibales de l'âme voulaient voir ses entrailles, rééduqué devant des images de papillons,
il a passé trop d'temps à dessiner des arbres, et à commenter des formes bizarres,
enfoirés de psys pour le ptit âge, ils l'ont brisé, ne lui ont appris qu'à se figer l'visage,
et ça peut l'savent, peut en rescapent, pour confiner la rage on t'forge un mental grillagé,
à 10 ans on est pas menotté... c'est pas pour jouer, si on t'enfile des gants en forme de marionnette pour t'forcer à parler.
Si seulement...
il en était sorti meilleur qu'avant, mais nan, trop oppressé il est une bombe qui va exploser,
demande aux gens, dans la cité tout l'monde le sait, et ils le fuient pour pas s'exposer,
comment un simple enfant de 12 ans, avec un simple batonet, peut rendre leur sang glacé,
agacé, il est cassant, finalement il ne prend que la place que lui ont reservé le coeur des gens.
là d'où il vient l'téléphone arabe te désigne très vite coupable, tout l'monde parle.. tout bas,
y a peut d'coeur quand en face personne te tient l'regard, pourtant des ragots il n'en a pas fait le quart,
c'est pire qu'un coutelas dans une amitié, quand les mères des potes lui referme la porte au nez,
alors il marche désœuvrée, la rage équipé, commet des faits avérés plutôt que des rêves de fées,
il crache tant de couplets acérés, que même dans les halls de l'enfers, les grands frères cerbères sont apeurés.
Oui, si seulement...
On lui avait dit qu'il pouvait avoir de l'avenir, il n'aurait pas passé son temps à tout démolir,
si il avait eu ta vie, il aurait peut être pu commencer à vivre, et lui aussi songer à construir,
Franchement, j'comprends ceux qui préfèrent le honnir, mais est-ce de sa faute si il a mal grandi ?
le rap sa thérapie, car dans sa bouche y a trop de magma pour être le Mahatma Gandhi.
Et même si ont lui dit que ses lignes sont belles, ça changera rien au fait qu'il s'énerve,
il s'défère aux problèmes, pour lui sa technique est une peinture d'HLM sur son fond de merde,
il est difficile à vivre, et des fois se dit, qu'il a raté sa vie, qu'il aurait mieux fait de hater le vide,
acide, il hésite à lâcher le beat, mater la vitre, pour s'encastrer au volant d'une Maserati.
Et si ça fini si salement...
c'est qu' heureusement pour lui, loin de toi aujourd'hui, il a beaucoup changé,
ça fait tellement longtemps que j'crois que tu l'reconnaîtrais pas si tu l'croisait,
tu pourrais même être fière si tu savais, mais tu l'sais pas vu qu'même ton nom il l'a renié,
et si il te parlait... il te dirait.. maintenant j'm'appelle... Ha mais allé, tu peux t'tirer,
"on a eu notre vie avant, et si nos photos d'famille sont qu'des murs blanc,
c'est que le peut de nos souvenirs qui restent en vie.. sont qu'du vide à revendre,
maman... on ne l'est pas à l'infini... et c'est fini, t'es plus qu'un linceul pour moi maintenant".
Dans vos relations, il n'avait pas eu l'impression d'être le sale môme,
il n'aurait pas bâtît son monde... en croyant être ce sale monstre,
si ne serait-ce qu'un seul moment, tu ne l'ait pas laissé salement seul,
s'abandonner à un serment thug, quand s'amoncelait le sel d'son seum.
Tu l'as laissé seul en scelle, se débattre entre l'isolement et l'insolence,
ne pas assumer son rôle de parent... c'est catapulter un enfant dans la souffrance,
voila c'que j'pense, ton insouciance était un vol, une manière de faire la belle,
pire que l'appel d'tes scènes de violence ordinaire, et des pleurs sans violoncelle.
Oui, si seulement...
Sans père, il n'avait pas en plus appris les additions en y rajoutant des peines,
finissant sans repères, en perte, sa déveine se multipliant à ta puissance haine,
et sache que l'paradis devrait être dans l'regard d'une mère, mais t'es qu'un jardin d'chrysanthèmes,
tu l'as oublié, enfoncé dans un puits sans thème, à croire que quand son malheur est bruyant : t'aimes.
A 6 ans il a eu une enfance anormal, normalement l'amour d'une mère n'est pas une fable,
embrassé que par de grandes larmes, devenu mauvais car enlacé que dans de grands drames,
et sache que dans l'brassier de l'impureté même l'innocence noircie comme les opales,
et qu'si il accorde peut sa confiance aux femmes, c'est que de l'Homme il n'en est que l'ombre pale.
Si seulement...
l'amour tu lui avait appris, il n'aurait pas poussé un enfant à faire le grand huit dans l'vide,
ni percé un crane avec un grand crayon gris, son âme aurait eu une autre couleur de mine,
et qu'pour un blouson par terre aussi, son meilleur pote n'aurait pas une balafre d'amis à vie,
qu'il aurait été un garçon normal, sans crise de folie, et sans prise de tête avec la police.
il ne rentrait pas dans l'cadre, car il n'avait pas appris à s'tordre la bouche pour esquiver un sourire,
sans carte pour l'avenir, il ne sait que s'battre, une bataille où il ne gagne que l'équité à souffrir,
oui c'était pas l'plus sage, car embuches et embuscades font qu'il n'a qu'en bouche le crade,
le coeur derrière des palissades, dans la nuit noir, il traine en pucheca à l'age où on porte l'cartable.
Oui, si seulement...
du CP au CM2, tu ne l'avait pas laisser passé moins de temps en classe qu'au CMPE,
car Abuzé comme il est devenu teigneux, il a vite compris que le System D paye mieux,
tu l'as abandonné dans leur cage, avec des mots ils ont essayés de l'déchirer comme des lions,
ces canibales de l'âme voulaient voir ses entrailles, rééduqué devant des images de papillons,
il a passé trop d'temps à dessiner des arbres, et à commenter des formes bizarres,
enfoirés de psys pour le ptit âge, ils l'ont brisé, ne lui ont appris qu'à se figer l'visage,
et ça peut l'savent, peut en rescapent, pour confiner la rage on t'forge un mental grillagé,
à 10 ans on est pas menotté... c'est pas pour jouer, si on t'enfile des gants en forme de marionnette pour t'forcer à parler.
Si seulement...
il en était sorti meilleur qu'avant, mais nan, trop oppressé il est une bombe qui va exploser,
demande aux gens, dans la cité tout l'monde le sait, et ils le fuient pour pas s'exposer,
comment un simple enfant de 12 ans, avec un simple batonet, peut rendre leur sang glacé,
agacé, il est cassant, finalement il ne prend que la place que lui ont reservé le coeur des gens.
là d'où il vient l'téléphone arabe te désigne très vite coupable, tout l'monde parle.. tout bas,
y a peut d'coeur quand en face personne te tient l'regard, pourtant des ragots il n'en a pas fait le quart,
c'est pire qu'un coutelas dans une amitié, quand les mères des potes lui referme la porte au nez,
alors il marche désœuvrée, la rage équipé, commet des faits avérés plutôt que des rêves de fées,
il crache tant de couplets acérés, que même dans les halls de l'enfers, les grands frères cerbères sont apeurés.
Oui, si seulement...
On lui avait dit qu'il pouvait avoir de l'avenir, il n'aurait pas passé son temps à tout démolir,
si il avait eu ta vie, il aurait peut être pu commencer à vivre, et lui aussi songer à construir,
Franchement, j'comprends ceux qui préfèrent le honnir, mais est-ce de sa faute si il a mal grandi ?
le rap sa thérapie, car dans sa bouche y a trop de magma pour être le Mahatma Gandhi.
Et même si ont lui dit que ses lignes sont belles, ça changera rien au fait qu'il s'énerve,
il s'défère aux problèmes, pour lui sa technique est une peinture d'HLM sur son fond de merde,
il est difficile à vivre, et des fois se dit, qu'il a raté sa vie, qu'il aurait mieux fait de hater le vide,
acide, il hésite à lâcher le beat, mater la vitre, pour s'encastrer au volant d'une Maserati.
Et si ça fini si salement...
c'est qu' heureusement pour lui, loin de toi aujourd'hui, il a beaucoup changé,
ça fait tellement longtemps que j'crois que tu l'reconnaîtrais pas si tu l'croisait,
tu pourrais même être fière si tu savais, mais tu l'sais pas vu qu'même ton nom il l'a renié,
et si il te parlait... il te dirait.. maintenant j'm'appelle... Ha mais allé, tu peux t'tirer,
"on a eu notre vie avant, et si nos photos d'famille sont qu'des murs blanc,
c'est que le peut de nos souvenirs qui restent en vie.. sont qu'du vide à revendre,
maman... on ne l'est pas à l'infini... et c'est fini, t'es plus qu'un linceul pour moi maintenant".
