Voila un petit texte perso

Quelle est ma devise, l’objectif que je vise, a quoi sert ma vie, suis-je en vie pour des envies, pour des enfants, pour être ravi, pour de l’argent, des amis, un avis, une famille ?
De réponses je suis avide, mais je plonge dans le vide, je suis David contre Goliath, je suis le timide face à ponce Pilate, de réponse j’ai hâte donc je mets la patte à la pâte, je réfléchi, et bien vite je fléchi, Ya pas de parcours fléché, je suis fâché car dans mon présent je ne vois que du gâchis, le sens de la vie m’est caché et j’ai peur de la gâché, sachez que je suis paumé , que j’ai envie de tout lâcher, et de me dégommer.
J’avance la tête penchée, l’esprit embrumé, les yeux voilés par un rideau de fumée, je suis comme fiché sur un fichu radeau qui est figé telle une effigie sur une pièce de monnaie. Je suis affligé, a force de ramer que d’un seul côté, j’ai pas bougé, je suis resté fixe, j’ai beau pigé, c’t une idée fixe, je suis obstiné, ne jamais avancé, est-ça ma destinée ?
(mhhh) penser cela serait trop m’avancer, se serait surtout m’arrêter dans ma lancée. J’suis paumé mais j’espère quand même atteindre des sommets, passer du stade assommé à celui de l’éveillé et veiller à être assez débrouillard pour émerger du brouillard, fini d’être froussard, trouillard, j’allume les anti-brouillards, je souhaite ne plus être la boule de billard mais celui qui s’en empare.
C’est tout un art de franchir à grands pas les remparts de ses peurs, la plupart des rappeurs ont en eux une part de terreur dont ils veulent nous faire pars. (Nous les rappeurs),on se prépare, quand on parle, ce n’est pas par hasard, c’est qu’on a des maux sur le cœur et les écrire ou les dires en quelques sortent nous réparent, par nos mots on partage des douleurs qui nous accaparent, on livre des messages mais aussi des moments de rare bonheur qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs.
Je compare le rap à un phare qui éclaire de façon épars : ceux englobés par la lumière, par les textes se sentent comparses, sont presque nos compères, ils souhaitent qu’on persévère et sont heureux qu’on perce.
Par contre, ceux qui résident dans le noir, veulent qu’on perde ces vers ! C’est pervers et sévère mais nos textes certains les détestent ! Nos paroles et nos gestes leurs sont indigestes ! Le fait même que ce soit de la musique certains le contestent ! Ils trouvent nos textes cons sans tenir compte du contenu et du contexte.
Pour eux on empeste, le système on infeste ! Ils veulent nous mettre mal à l’aise (et en laisse), qu’on perde le nord, qu’on s’oriente vers l’est, qu’on perde du leste et qu’on laisse tout tomber. Mais moi je vous l’atteste, notre musique est complexe et votre réflexion elle l’a teste !