Une année qui s'achève ..

J’reviens prendre le micro et pourtant mec j’tombe dans les pommes
Ce que je prône ? D’la rime riche alors qu’en faite je joue le pauvre.
Des regrets dans la tête et le cœur remplis d’amertume,
Schizophrène fou allié, j’écris à en saigner ma plume.
A enseigner je me tue, mais pour ça faudrait qu’on m’écoute
J’apprends même pas moi-même, et même si la leçon est courte.
J’fais un point sur ma vie, elle n’est remplie que d’erreurs
Que d’horreurs, même tout p’tit, des conneries faites chaque heure.

A croire qu’la terre était mienne, je me suis jeter de l’or
A l’aube d’un nouvel an, la cascade ne s’écoule pas d’eau
Un pack d’os sur ma chaise, le micro dans la main
Une année qui s’achève, une autre arrive un bon matin
Mes résultats en baisses, mais changez-moi ces profs
A écrire je m’en blesse, jusqu’à n’plus pouvoir faire mes preuves...
Laissez moi prendre une pause, que je m’envole vers le sommet
Du ciel je serrais roi, quand les nuages me donn’ront le soleil.

J’écris durant la nuit, car la lune m’éclaire dans mes phrases
Du sombre mélancolique, pour des mesures qui déphase. (Déphaser = désorienter)
Qui dérape sur 2 voies, de l’autoroute du rap (Route à 2 voies / autoroute)
Je n’passe pas aux feux verts car la victoire est écarlate. (D’une couleur rouge vif)
J’ai la plume d’la colombe mais solitaire comme le corbeau
Toujours dans la noirceur même si j’allume le flambeau
La tête haute, la voix opé toujours armé de mon flow
De mon faux matériel, et d’une instrue mélanco’